Se conformer au réel
Mon nouveau défi : me confronter au réel en voxélisant un lieu existant, que je connais bien. Et quel meilleur candidat pour cela qu'un étage entier de mon propre domicile ?
De par sa nature, le voxel se distancie visuellement beaucoup du réel.
J'identifie 3 problématiques principales :
Plutôt que des défauts, ces effets sont les contraintes inhérentes à cette technique. Et comme toute contrainte, c'est leur contournement et la résolution des problèmes qui font toute la beauté de la chose.
Comme dans le pixel art, l'artiste doit se montrer créatif et ingénieux, et doser savamment "triche" et fidélité au réel. Paradoxalement, c'est parfois en prenant des libertés avec la réalité que l'on parvient à maintenir l'impression de justesse (à défaut de pouvoir parler de "réalisme").
C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé en modélisant cette partie de mon logis.
Malgré les multiples inexactitudes (exemple : le nombre de carreaux de verre au mur), le résultat est surprenant de justesse, et je retrouve tout-à-fait dans ces visuels l'ambiance de mon intérieur.
Ceci est dû sans doute au respect des proportions globales des espaces, mais aussi au travail d'éclairage et de textures. Une fois encore, les qualités de rendu de Magica Voxel sont à souligner.
Le plus troublant est qu'il m'arrive maintenant de trouver mon salon plutôt fidèle à sa version cubifiée ;)
Ceci est un work in progress, il manque encore la cuisine attenante et une partie de l'extérieur, soit environ les 2/3 du travail.
Mais l'ambiance est déjà bel et bien là.
De par sa nature, le voxel se distancie visuellement beaucoup du réel.
J'identifie 3 problématiques principales :
- Avec son aspect jouet / brique Lego, il rendrait "mignon" n'importe quel lieu, n'importe quelle scène, même les plus lugubres. S'il ne concerne pas mon logis, le problème de ce "vernis kawaï" sera à explorer dans d'autres contextes.
- A l'échelle volontairement grossière que je privilégie, le voxel uniformise les détails de l'environnement : ainsi une poignée de porte hérite-t-elle de la même épaisseur (et de la même section carrée) qu'un pied de table, un joint de carrelage, une brique dans le mur, le cadre d'un tableau, etc.
- Autre difficulté : le rendu des lignes diagonales ou courbes. A cette échelle, le voxel trahit tellement sa nature crénelée qu'il faut redoubler d'astuce pour conserver un résultat crédible.
Plutôt que des défauts, ces effets sont les contraintes inhérentes à cette technique. Et comme toute contrainte, c'est leur contournement et la résolution des problèmes qui font toute la beauté de la chose.
Comme dans le pixel art, l'artiste doit se montrer créatif et ingénieux, et doser savamment "triche" et fidélité au réel. Paradoxalement, c'est parfois en prenant des libertés avec la réalité que l'on parvient à maintenir l'impression de justesse (à défaut de pouvoir parler de "réalisme").
C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé en modélisant cette partie de mon logis.
Malgré les multiples inexactitudes (exemple : le nombre de carreaux de verre au mur), le résultat est surprenant de justesse, et je retrouve tout-à-fait dans ces visuels l'ambiance de mon intérieur.
Ceci est dû sans doute au respect des proportions globales des espaces, mais aussi au travail d'éclairage et de textures. Une fois encore, les qualités de rendu de Magica Voxel sont à souligner.
Le plus troublant est qu'il m'arrive maintenant de trouver mon salon plutôt fidèle à sa version cubifiée ;)
Ceci est un work in progress, il manque encore la cuisine attenante et une partie de l'extérieur, soit environ les 2/3 du travail.
Mais l'ambiance est déjà bel et bien là.
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